Elle trouve un appel au secours sur l'étiquette de sa robe

par
Lea
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Sur l'étiquette d'un vêtement, on s'attend à trouver des précisions telles que "taille 38", "100% coton" ou encore "lavable en machine". En cherchant ces indications sur l'une de ses robes, Rebecca Gallagher, une jeune femme du Pays de Galles, aurait eu une surprise qui lui a fait l'effet d'un choc.

Une autre étiquette était cousue à l'intérieur du col. Elle indiquait "Forcé de travailler des horaires épuisants". Le message était brodé à la main. La robe ne lui a coûté que 10 livres. Elle a été fabriquée par Primark, une chaîne réputée pour ses faibles prix. Pensant à un appel à l'aide, la jeune femme a contacté la marque, sans succès.

La semaine dernière, elle a fait part de sa découverte au Sud Evening Post. Elle a confessé : "Pour être honnête, je n'ai jamais vraiment réfléchi à la façon dont étaient faits les vêtements. Mais cela m'a vraiment fait réfléchir sur la manière dont nous obtenons de la mode pas chère". Depuis, Rebecca Gallagher s'est promis de ne plus porter sa robe fleurie, au cas où elle soit le fruit d'une usine qui exploite ses ouvriers.

Primark avait reconnu faire fabriquer ses habits dans l'usine de Rana Plaza, au Bangladesh, où un effondrement avait provoqué la mort de plus de 1000 ouvriers en 2013. Mais la marque a déclaré trouver étrange la situation.

La robe était en vente plus d'un an avant que la jeune femme ne tombe sur ce message et aucun autre n'aurait été signalé. Primark a cependant annoncé qu'elle allait enquêter, si Rebecca Gallagher voulait bien lui confier le vêtement pour qu'elle étudie l'étiquette.