Reynders: "Sans les libéraux, on a connu les enlèvements d'enfants..."

par
Thomas
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Ce mardi matin, Didier Reynders et Elio Di Rupo étaient les invités de Bertrand Henne pour un débat de campagne. C'est à la fin du débat où Didier Reynders a dérapé en une phrase. Suite au lancement de conversation d'Elio Di Rupo sur les réalisations des libéraux et des socialistes dans le gouvernement: "Nous avons préservé l'index malgré que la plupart des partis voulaient y toucher. Nous avons augmenté les bas salaires, les basses pensions… Nous avons pu réaliser une grande partie de notre programme. Mais je dois constater qu'il y a cette volonté de regarder du côté de la N-VA. Si on veut un gouvernement de droite, c'est comme Martens-Gol, dans lequel il y a eu trois sauts d'index successifs…". 

M.Reynders lui a répondu: "J'ai beaucoup de respect pour ces deux hommes. Je rappelle juste qu'à l'époque il a fallu redresser ce qu'avait fait un gouvernement avec Guy Mathot comme ministre du Budget. Pendant les 10 ans qui ont suivi, sans les libéraux au gouvernement, ce qu'on a connu, ce sont les enlèvements et disparitions d'enfants, les affaires, la dioxine… Il a fallu le retour des libéraux pour remettre de l'ordre". 

 

Voici les réactions de différents partis et citoyens sur Twitter:

 

— david (@le_webby) 6 Mai 2014

 

— BOLEN Pierre-Yves (@pierreyvesbolen) 6 Mai 2014

Jeans-Denis Lejeune, père de Julie l'une des victimes de Marc Dutroux, candidat cdH à la chambre pour la province de Liège a lui réagi sur sa page Facebook: "Cher Monsieur Didier Reynders, comment pouvez vous vous permettre de dire que 'sans le MR c'est encore les enlèvements d'enfants"? c'est du populisme ! C'est odieux. C'est un manque de classe et de respect de votre part. Une vraie langue de vipère !"

Le principal intéressé, Didier Reynders, s'est dit désolé de la mauvaise interprétation de ses propos: « Après la guerre des polices, il a fallu, avec Antoine Duquesne, mettre en oeuvre une réforme des polices sans précédent. Après la crise alimentaire, nous avons créé l'AFSCA, c'est cela qu'a permis le retour des libéraux. Je n'ai bien évidemment jamais voulu rendre responsable qui que ce soit des dramatiques événements (les enlèvements d'enfants) qui s'étaient produits précédemment », a précisé le chef du MR. « Je suis désolé si certains ont pu interpréter mes propos comme une mise en cause », a-t-il répété.

Il s'est également dit surpris « surpris » par l'ampleur des réactions sur les réseaux sociaux et notamment par une « utilisation » de ses propos « qui n'avait pas lieu d'être ».

— didier reynders (@dreynders) 6 Mai 2014

 

Cela a également donné suite à un tas de tweets plus loufoques les uns que les autres:

— Thierry Hotchner (@tmt7800) 6 Mai 2014

 

— Thierry Hotchner (@tmt7800) 6 Mai 2014

 

— SimonPyth (@SimonPyth) 6 Mai 2014

 

— Vincent Vanderheyden (@vdh_vincent) 6 Mai 2014