La vie éternelle grâce au sang d'une centenaire ?

par
Ismael Bouzekri
Temps de lecture 2 min.

Hendrijke van Andel-Schipper, une centenaire de 115 ans, est décédée en 2005 de manière mystérieuse. Elle s'est éteinte subitement alors que ses bilans de santé, physiques et psychologiques, étaient plus que bons. C'est Hene Holstege, généticienne au VU Medisch Centrum d'Amsterdam, qui a découvert la cause du décès de la centenaire. Cette découverte n'aurait pas été possible sans la volonté de cette dame qui, à 82 ans, a décidé de mettre son corps à disposition de la science. C'est grâce à cette intervention que la généticienne Hene Holstege a pu faire une découverte hors du commun.

Cette trouvaille est devenue un élément important pour tous les scientifiques du milieu. En effet, grâce à l'échantillon de sang de la centenaire, la généticienne a pu découvrir que cette dernière était maintenue en vie grâce à deux cellules souches actives qui régularisaient son niveau de globules blancs. Cette découverte est assez étonnante car le corps humain compte plus ou moins 1300 cellules souches actives qui se divisent et se régénèrent afin d'assurer le bon fonctionnement du système sanguin. À chaque division cellulaire, les chromosomes des cellules souches diminuent, et une fois trop courte la cellule meurt.

L'analyse du sang de la centenaire prouve une fois de plus l'importance de la qualité du sang dans le corps humain et nous laisse penser qu'en injectant des cellules sanguines souches plus jeunes ceci pourrait nous permettre d'accéder à la vie éternelle. Cependant, il n'est pas sans savoir que, généralement, la mort est causée par la défaillance d'un organe et non pas un mauvais renouvellement sanguin.

Les scientifiques trouveront peut être un moyen pour faire le lien entre l'extinction des cellules souches et la mort d'une personne, ou encore, la raison pour laquelle Hendrijke van Andel-Schipper a survecu avec un nombre de cellules souches actives aussi bas, pour ne pas dire presque inexistants.