Condamné à rester sur le trottoir après avoir harcelé ses voisins
Edmond Aviv se souviendra longtemps de sa punition. Cet Américain de 62 ans a été condamné par le juge Gayle Williams-Byers, d'une cours municipale de l'Ohio, à payer de manière originale son mauvais comportement. Reconnu coupable de harcèlement sur Sandra Prugh, sa voisine, dont le mari souffre de démence, ainsi que sur ses enfants handicapés ( deux souffrant de retards de développement, de paralysie cérébrale et d'épilepsie et un paralysé), il a dû afficher publiquement les actes qui leur a fait subir.
Ce dimanche, sur ordre du juge, le harceleur a ainsi eu pour ordre de se poster au coin de la rue avec une pancarte sur laquelle était écrit, en lettres visibles à une distance de 7.5 mètres, «Je suis un harceleur. Je m'en prends aux enfants handicapés, et je fais preuve d'intolérance face à ceux qui sont différents. Mes actions ne montrent pas un respect de la diversité de la communauté de South Euclid dans laquelle je vis». Mais ce n'est pas tout puisque l'homme devra également passer quinze jours en prison et rencontrer un thérapeute. Une condamnation à laquelle s'ajoute des cours de gestion de l'agressivité et l'écriture d'une lettre d'excuses aux victimes. Une punition qui a l'air de le faire réfléchir puisque celui affirme que le juge "l'a détruit" comme le rapporte ABC News.