La première voiture volante commercialisée en 2015 ?

par
Laura
Temps de lecture 2 min.

Elle est française et pourrait être la première voiture volante à être commercialisée dès 2015. Pégase, de son nom, est en fait un buggy inventé par l'entreprise alsacienne Vaylon, dont les spécificités sont en réalité un mélange entre celles d'un véhicule tout terrain et d'un ULM. Equipé d'une voile de 38m², d'un moteur à hélices, l'engin est capable de voler jusqu'à 3000 mètres d'altitude et ce pendant trois heures à une vitesse de 60-80 km/h. Pou Jérôme Dauffy qui travaille sur le projet depuis 2008: «L'objectif est de pouvoir se déplacer rapidement sur terre ou dans les airs, de manière autonome et en toutes circonstances».

Bien que Pégase soit encore aujourd'hui à l'état de prototype, son premier vol est prévu pour mars. Si les résultats de ce premier test sont positifs, une stratégie de commercialisation sera mise en place. Le véhicule intéresse également l'armée française, celle-ci ayant déjà investi près de 60 000 euros dans le projet. C'est dans le cadre de son programme de soutien aux PME innovantes que la Direction générale de l'armement (DGA) a commandée un premier prototype afin de réaliser des tests.  «Moins cher et plus discret qu'un hélicoptère, Pégase nous permettrait de mener des opérations de reconnaissance, mais aussi d'intervenir sur des terrains accidentés ou difficilement accessibles. Par exemple, il pourrait nous permettre de traverser un fleuve alors que des infrastructures ont été détruites», explique un porte-parole de la DGA.

La mise en vente pour le public risque d'être un peu plus compliquée puisque la voiture doit d'une part répondre aux normes européennes mais également obtenir une homologation pour rouler et pour voler. Les normes pour voler correspondront à celle d'un ULM, qui lui "n'est pas autorisé à voler à proximité des villes. mais l'objectif est de pouvoir se déplacer presque partout dans le monde" comme le rappelle Jérôme Dauffy. Encore faut-il trouver des clients intéressés puisque l'engin coûtera 100 000 euros et s'adressera aux personnes qui possèdent un brevet pilote paramoteur que l'on obtient habituellement après une vingtaine d'heures de vol. Jérôme Dauffy espère d'ailleurs que la commercialisation sera possible dans le courant de l'année 2015.