Polémique pour une quenelle dans une vitrine parisienne

par
Laura
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Il s'agit DU sujet de société dont tous les médias parlent en France. Dieudonné et sa "quenelle" n'en finissent plus de faire polémique et instaurent un climat d'obsession à travers le pays. C'est donc sans étonnement qu'une vitrine d'un magasin parisien, Avenue de l'Opéra, a été pris hier dans l'engrenage du débat. En cause ? Un mannequin d'une boutique Diesel, dont le positionnement, le bras droit tenant le bras gauche tendu, a été l'objet de toutes les attentions à cause de sa posture dite "particulière".

Des photos de la vitrine ont dès lors été publiées sur la toile accusant le mannequin de reproduire  le geste de la "quenelle" dont la signification "antisémite" fait débat. Des sites associés à la communauté juive ont ainsi accusé le magasin de nazisme, expliquant sur le site Europe Israël qu' « Il n'y a pas d'erreur, le responsable de cette boutique Diesel a volontairement positionné son mannequin en vitrine pour faire ce signe antisémite».

François Ridoret, directeur de la communication de l'enseigne, a néanmoins tenu à répondre aux attaques: «Il s'agit d'un malentendu. Le mannequin qui a été installé dans la vitrine du magasin de l'Avenue de l'Opéra à Paris n'est en aucun cas associé à la quenelle. Il s'agit de la simple «posture» d'un mannequin pré-moulé, représentant une femme avec un bras orienté vers le bas, destiné à présenter un sac à main». "Par soucis d'apaisement" la marque a néanmoins retiré les mannequins au centre du débat, réaffirmant: « En trente-cinq ans d'existence, l'enseigne a toujours eu le plus grand souci de respecter toutes les religions et communautés. On comprend le climat de tension actuel, avec cette affaire Dieudonné, mais de là à voir des quenelles partout, ça devient de la paranoïa ! Nous nous sommes fait traiter de nazis par ces illuminés. C'est juste grotesque ! »,