Le Washington Post dresse un sombre tableau de la Belgique

Le quotidien américain, The Washington Post, a tiré le portrait d'une Belgique qui souffre profondément de la deuxième vague, entre taux d'infection, pénuries de personnel, et testing en berne.
par
Pierre
Temps de lecture 2 min.

"Alors que la deuxième vague de coronavirus est déjà bien avancée en Europe, les Belges sont si nombreux à être malades ou en quarantaine qu'il n'y a pas assez de policiers dans les rues, d'enseignants dans les salles de classe ou de personnel médical dans les hôpitaux", explique ainsi le journaliste du Washington Post.

Et le point le plus faible de notre pays, en cette période de deuxième vague, sont les hôpitaux. "Dans certains hôpitaux, on demande aux médecins et aux infirmières qui ont été testés positifs mais qui ne présentent pas de symptômes de continuer à travailler, car de nombreux autres sont atteints par le covid-19".

Le Washintgon Post explique en effet à ses lecteurs que le taux d'infection de notre pays est le deuxième de l'Union européenne après celui de la République tchèque. Et que ce taux est cinq fois supérieur à celui des États-Unis: "l'infrastructure de test du pays est surchargée. Depuis la semaine dernière, la Belgique ne teste plus les personnes sans symptômes, même si elles ont pu être exposées."

Le quotidien américain reprend à son compte l'expression du ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, selon lequel la Belgique est "proche d'un tsunami" de coronavirus. D'après le journaliste du Post, le pays souffre d'une pénurie de personnel malgré des mois de préparation.