L'alcool a accéléré l'évolution de l'Homme

Les fêtards ont désormais une nouvelle excuse à brandir à leurs détracteurs qui pointent leur haute consommation d'alcool. L'espèce humaine serait prédisposée génétiquement à être attirée par l'alcool.

Il y a dix millions d'années, les primates ont découvert les effets de l'alcool en se nourrissant des fruits fermentés tombés au sol. Une étude américaine publiée dans Sciences et Avenir a indiqué qu'une mutation a alors permis à l'Homme de métaboliser l'éthanol 40 fois plus vite afin de ne pas rester «ivre», d'après le généticien Matthew Carrigan du Sante Fe College en Floride.

Réduire les dangers

Le scientifique explique que l'ingestion d'alcool a donné à l'Homme de nombreux avantages comme un ralentissement du métabolisme, un meilleur stockage des graisses ou encore une digestion optimisée. Mais l'état d'ébriété qui en résultait les exposait à divers dangers, des chutes d'arbres aux prédateurs qui rôdaient. Raison pour laquelle l'évolution a tendu vers une meilleure assimilation de cet élément pour en maîtriser les effets.

Si l'apparition du vin est estimée à 6.000 ans avant notre ère, en Géorgie, la fabrication d'un breuvage « fait maison » n'a toujours été clairement datée.