Une Britannique veut créer le musée du vagin

Une Britannique a fait le constat qu'il existait très peu d'informations sur les vagins. Choquée, celle-ci souhaite désormais ouvrir un musée du vagin pour rompre le tabou.
par
Gaelle
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Florence Shechter est une Britannique de 25 ans. Elle est la directrice de Collab Lab, une société de documentaire sur la vie animale. L'an passé, elle a réalisé une vidéo sur les pénis des animaux, qui a particulièrement bien marché. Elle a alors souhaité renouveler l'expérience avec les vagins. Mais voilà en faisant des recherches, celle-ci n'a trouvé aucune information. Elle a même cherché l'existence d'un musée du vagin, mais il n'en existe aucun, dans le monde entier.

Florence a donc décidé de lancer une campagne pour créer le premier musée du vagin afin d'éduquer et informer.

Un musée pour éduquer

Une nécessité, en effet, puisque les statistiques d'Appel Eve ont déclaré que la moitié des femmes entre 26 et 35 ans n'étaient pas en mesure de situer leur vagin sur un diagramme.

D'après Florence Shechter, il faut accepter son corps et ne pas avoir honte de son anatomie. Elle a déclaré à Metro UK: «Il existe une telle variété de vagin et la diversité est ce qui rend ce monde magnifique. Pourquoi ne parle-t-on pas des vagins ? »

«Ils ne sont qu'une autre partie du corps et il n'y a aucune raison d'avoir honte. Mais cela a un impact majeur. Par exemple, des femmes ne vont pas consulter des médecins au sujet de leur santé, car elles ne sont pas à l'aise pour parler de ça et aller chercher de l'aide » a-t-elle expliqué à Metro UK.

Ce musée du vagin serait donc un outil pour rompre le silence. Pour le moment, elle est encore à la recherche de fonds. Mais en tout cas, elle sait déjà exactement ce qu'elle veut. Comme elle l'explique à Metro UK, elle espère que le musée sera à Londres. Elle souhaite aussi ouvrir dans le musée un café où seront servis des cupcakes vagin ainsi qu'une boutique souvenir.

Elle a déclaré vouloir organiser son musée en trois galeries : la science, la culture et l'histoire.

« Je veux aborder des sujets controversés tels que l'identité de genre, la contraception, la masturbation et le consentement. On nous parle partout et tout le temps du pénis. C'est important que l'on évoque aussi le vagin parce que même les filles méconnaissent leur corps».