Premier test à grande échelle pour un vaccin contre le paludisme

Le vaccin antipaludique le plus avancé va être testé pour la première fois à grande échelle au Kenya, au Ghana et au Malawi. La maladie tue près de 430.000 personnes par an.
par
Camille
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L'Afrique est de très loin le continent le plus touché par le paludisme. Elle compte pour 92% des 429.000 personnes tuées dans le monde en 2015 par cette maladie transmise par des moustiques et également appelée malaria. Les enfants de moins de cinq ans représentent plus des deux tiers de ces décès.

Les enfants, premières victimes du paludisme

Mis au point par le géant pharmaceutique britannique GSK en partenariat avec l'ONG Path malaria vaccine initiative, le vaccin Mosquirix a été créé pour les enfants en bas âge. Combiné avec des méthodes de diagnostic, traitements et mesures de prévention éprouvées, telles les moustiquaires imprégnées de répulsifs anti-moustique, «ce vaccin pourrait sauver des dizaines de milliers de vies en Afrique», prévoit Matshidiso Moeti, directrice Afrique pour l'OMS.

Le Mosquirix a reçu en juillet 2015 un avis positif de l'Agence européenne du médicament (EMA). Il n'empêche pas toute infection par le parasite plasmodium, responsable de la maladie. Mais il permet surtout de réduire de 40%, et ce pendant une période d'au moins quatre ans et demi, le nombre d'épisodes paludiques.