La Défense recrute 36 "inspecteurs" pour le SGRS, après 11 cyber-spécialistes

par
Belga
Temps de lecture 2 min.

Le service de renseignement de l'armée belge a entamé le recrutement de près de 50 personnes, dont des "inspecteurs" et onze experts en cyber-sécurité, annonce le ministère de la Défense sur son site internet. Le Service général du Renseignement et de la Sécurité (SGRS) cherche à recruter 36 inspecteurs "pour recueillir des informations sur des personnes, des groupes, des organisations et des événements". Les candidats doivent disposer d'un diplôme de bachelier et du "feeling requis pour collecter des informations", précise l'avis de recrutement. Les candidatures sont à adresser jusqu'au 24 avril au bureau de sélection du gouvernement fédéral (Selor) pour un recrutement à l'automne 2017. "Après une période de stage de deux ans, vous pourrez être repris en tant que statutaire", précise la Défense.

"Ce travail est très varié", affirme Roger D., inspecteur depuis quatre ans à la direction de la contre-ingérence du SGRS. "Vous effectuez souvent des missions externes et êtes amenés à entrer en contact avec différentes personnes. En tant qu'inspecteur, un secteur particulier vous est attribué. Vous essayez d'y établir des contacts dans un milieu déterminé", ajoute-t-il dans un bel effort de transparence.

Selon la Défense, la fonction d'inspecteur comporte, outre le travail de terrain, d'autres avantages. "Tel jour, j'effectue une enquête en milieu administratif. Tel autre jour, je participe à une réunion sur la lutte contre les extrémismes et le terrorisme. Je conserve ainsi des contacts avec des collègues d'autres services et départements. Chaque semaine, je contacte également mon informateur qui collecte pour moi des renseignements très précis dans son milieu", explique l'inspecteur D. "Périodiquement, je suis aussi appelé à renforcer l'équipe de filature, un tout autre métier. Je partirai prochainement avec un collègue expérimenté pour participer à une mission opérationnelle à l'étranger. Il m'apprendra les ficelles du métier", poursuit l'"espion".

La Défense vient par ailleurs de boucler le recrutement de onze experts en cyber-sécurité, toujours pour le SGRS et via le Selor "pour activement contribuer à la protection de nos réseaux militaires et des systèmes d'armes", vulnérables aux attaques cybernétiques.

Source: Belga