Ben Weyts et Pascal Smet s'écharpent sur le stade national

Le refus du ministre flamand de la Mobilité Ben Weyts (N-VA) de céder deux terrains nécessaires à la construction du stade national (Eurostadium) agace son homologue bruxellois Pascval Smet (sp.a). Il le juge infantile.
par
Camille
Temps de lecture 1 min.

«Ce stade est meilleur en termes de mobilité que le stade Roi Baudouin», soutient Pascal Smet, le ministre bruxellois de la Mobilité. Il dénonce un «jeu de politique politicienne», alros que la Flandre refuse de céder des terrains nécesaire à la construction du nouveau stade. «Ben Weyts a choisi la carte d'une Flandre contre Bruxelles.» M. Smet rappelle pourtant que «la Flandre, avec la Belgique, la Wallonie et Bruxelles», a soutenu la candidature belge pour l'organisation du championnat d'Europe de football, et que cela impliquait la construction d'un stade. Il juge cette attitude infantile.

Dans Le Soir, le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS) relativise quant à lui la sortie de Ben Weyts en la qualifiant d'effet d'annonce et en rappelant que le promoteur Ghelamco ne renonce pas au projet. M. Vervoort soutient aussi que le CD&V et l'Open Vld, partenaires de la N-VA au gouvernement flamand et membres de la coalition au gouvernement bruxellois, sont favorables au projet.