L'avion, moyen de transport sécurisé?

Les nouveaux chiffres de la sécurité aérienne publiés pour l'année 2016 devraient rassurer à la fois les personnes anxieuses en avion et les voyageurs fréquents. Les accidents mortels sont en effet en baisse lorsqu'on observe les bilans de l'aviation de ces cinq dernières années.
par
Gaetan
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L'International Air Transport Association (IATA) vient de publier les derniers chiffres relatifs aux accidents aériens: globalement, le taux d'accident (mesuré en nombre d'accidents par million de vols) s'est légèrement amélioré depuis 2015, baissant de 1,79 à 1,61.

Une évaluation sur cinq ans

En ce qui concerne le taux d'accidents mortels, 2016 a connu dix accidents de ce type, ayant tué au total 268 personnes. C'est plus qu'en 2015 (136 morts) mais moins que la moyenne sur cinq ans. Entre 2011 et 2015, 13,4 accidents mortels se sont produits, pour 371 morts par an.

Même si l'IATA mesure ces chiffres de la sécurité aérienne chaque année, les analystes soulignent qu'il est important d'observer les tendances à long terme, par période de cinq ou dix ans.

40,4 millions de vols

«L'an dernier, 3,8 milliards de voyageurs ont voyagé sans encombre sur 40,4 millions de vols. Les nombres d'accidents, d'accidents mortels et de décès ont tous baissé par rapport à la moyenne sur cinq ans, ce qui montre que le transport aérien est de plus en plus sûr», a déclaré le PDG de l'IATA, Alexandre de Juniac.

«En dépit d'un recul sur plusieurs paramètres clés par rapport à la performance exceptionnelle de 2015, l'avion demeure la forme la plus sûre de voyage pour les longues distances. Et la sécurité reste la priorité absolue de tous les acteurs concernés.»

Un crash majeur sur 2,56 millions

Le taux d'accidents majeurs, mesuré en nombre de pertes de fuselage par million de vols, était de 0,39 en 2016, ce qui équivaut à un accident majeur tous les 2,56 millions de vols. Ce chiffre est légèrement supérieur à celui de 2015, qui s'élevait à 0,32, et à celui de la moyenne sur cinq ans, qui est de 0,36.

Par ailleurs, les analystes soulignent les progrès notables de la sécurité aérienne en Afrique subsaharienne, où, au cours de la décennie écoulée, on n'a déploré aucun décès ni aucune perte de fuselage.