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Des groupes de travail pour déminer le dossier des nuisances sonores

Les chefs de file des gouvernements fédéral et des Régions réunis ce jeudi matin pour déminer le dossier des nuisances liées aux activités de l'aéroport national se sont mis d'accord sur une méthode de travail pour objectiver le dossier. Des groupes de travail se réuniront à plusieurs reprises au cours des trois prochaines semaines.
par
Nicolas
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Le but de ces groupes de travail sera d'objectiver l'impact des demandes tant de la Région bruxelloise que de la Région flamande, ont indiqué les différents protagonistes à la sortie de la réunion qui a duré près d'une heure trois quarts.

Les ministres se reverront dans trois semaines

Selon le ministre fédéral de la Mobilité, François Bellot (MR), six à sept groupes de travail se réuniront pour objectiver toutes les demandes avancées par les uns et les autres afin «de partager les mêmes informations sur l'interprétation des résultats» de l'analyse dans «un dossier d'une complexité inouïe».

Les réunions se succéderont à un rythme soutenu. Elles sont programmées les lundi, mercredi et jeudi de chacune des trois prochaines semaines. Elles devraient permettre d'analyser de multiples aspects du dossier et l'impact des différentes demandes bruxelloises et flamandes tels que les statistiques en matière d'infractions aux normes bruxelloises de bruit, les NOTAM (instructions données aux pilotes), la suppression de la route du canal, les propositions en ce qui concerne le virage à gauche au décollage au départ de la piste 25 droite.

Bruxelles vs La Flandre

Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS) a précisé que le gouvernement bruxellois ajouterait encore quelques points à analyser.

Sans cacher qu'il y avait de grandes divergences vue sur le dossier, son homologue flamand Geert Bourgeois a indiqué que tous les sujets seraient mis sur la table.

François Bellot n'a pas caché qu'il serait difficile d'aboutir à une solution complète sur le dossier en 60 jours mais il a fait part de son espoir de s'en approcher: «Ce n'est pas en 60 jours que la solution pourra être trouvée mais elle pourra être ébauchée», a-t-il commenté.