F*ck Saint Valentin!

Un lit recouvert de pétales de roses, un dîner aux chandelles et des petits couples qui tendrement enlacés exposent leur amour en public. La Saint-Valentin-mania vous donne-t-elle la nausée?
par
Pierre
Temps de lecture 1 min.

Dans ce cas, un voyage dans une ville pas du tout romantique est une bonne idée.

Caracas, la dangereuse

AFP / J. Barreto

Le Venezuela a tout ce qu'il faut pour être une destination de vacances qui cartonne: plages de sable blanc bordées de palmiers, forêt tropicale et faune exotique extrêmement diversifiée. Pourtant, la ville n'a pas bonne réputation. En 2015, par 100.000 habitants, près de 120 crimes y ont été commis, ce qui fait de Caracas la ville la plus dangereuse et la plus violente du monde. Cerise sur le gâteau, son aéroport est l'un des pires de la planète.

Dubai, la prude

AFP / K. Sahib

Dans le Global Destinations Cities Index, qui est publié tous les ans, Dubai figurait l'année passée dans le top cinq des villes les plus visitées. Ce n'est pas aussi bizarre qu'on pourrait le penser, car cet émirat moderne semble être un croisement entre la skyline de New York et le bling-bling de Los Angeles, avec une couche de luxe en plus. On y trouve aussi de tout: du plus haut gratte-ciel du monde au plus grand centre commercial en passant par les safaris en jeep dans le désert. Néanmoins, vous n'y verrez aucun couple se prodiguer des marques d'affection. S'embrasser et même se tenir par la main y sont strictement interdits.

Tchernobyl, l'abandonnée

Photo Pixabay

Cela fait plus de trente ans que la centrale nucléaire de Tchernobyl a explosé. Depuis, la nature y a repris ses droits, des bisons y paissent et des papillons y volent à nouveau. En 2011, l'Ukraine a même décidé d'ouvrir la zone radioactive au public. Chaque semaine, près d'un millier de visiteurs s'y promènent, avec un appareil de mesure de la radioactivité en poche. C'est surtout Pripiat, la ville dans laquelle habitaient les ouvriers de la centrale nucléaire et leurs familles, qui est devenue un haut lieux du tourisme de l'extrême. De quoi intriguer et exciter à la fois. Mais pas du tout romantique!

Mawsynram, la pluvieuse

AFP / B. Boro

Si les vannes du ciel sont largement ouvertes, il y a de forte chance qu'un rancard tombe à l'eau (jeu de mots intentionnel). Et alors que dans notre petit pays nous nous plaignons haut et fort qu'il pleut régulièrement, il tombe des cordes toute l'année à Mawsynram. Le pluviomètre de cette bourgade indienne indique une moyenne annuelle de 11.870 millimètres. À titre de comparaison, il tombe chez nous en moyenne 820 millimètres de précipitations par an. C'est donc la raison pour laquelle elle a reçu le titre de «lieu le plus humide au monde». Ses ingénieux habitants se sont adaptés à cette météo très humide. C'est ainsi que les «knups» font partie de leur garde-robe quotidienne. C'est une sorte de parapluie : très costaud, fabriqué avec des bambous et des feuilles de bananiers.

Rotorua, la puante

Photo Christian Mehlfürher

Rotorua, en Nouvelle-Zélande, est connue pour son spectacle géothermique naturel, ses geysers qui crachent, ses bains de boue et ses spas. Cela pourrait faire une bonne attraction touristique pour les couples qui s'aiment et qui veulent fêter leurs amours dans des centres de wellness, mais rien n'est moins vrai! Les sources d'eau chaude diffusent une senteur particulière, qui répand dans la ville une odeur pénétrante d'œufs pourris due au soufre!

Liesbeth De Corte