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Le harcèlement en ligne a un visage

Si 60% des internautes belges ont déjà dû faire face au harcèlement en ligne, cette dérive du «tout connecté» s'est déjà matérialisée pour un tiers de ces victimes. Et dans la plupart des cas, ce sont des enfants qui en sont victimes, d'après une vaste enquête réalisée par Microsoft à l'occasion de la «Safer Internet Day» (Journée internationale pour un internet plus sûr).
par
Gaetan
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Smartphones, tablettes, consoles, objets ménagers… les appareils connectés et les gadgets intelligents ont envahi les moindres recoins de l'activité de l'Homme afin de le divertir ou de lui faciliter la tâche. D'après les dernières prévisions de l'institut Gartner, quelque 8,4 milliards d'objets connectés seront en circulation d'ici 2017 et ce chiffre pourrait atteindre les 20,4 milliards à l'horizon 2020. À l'heure où l'internet des objets est omniprésent, ses dérives touchent tous azimuts les internautes, entre autres victimes d'un harcèlement virtuel aux multiples formes, des trolls aux commentaires violents ou dégradants.

Ph. Microsoft

Courtoisie 2.0

La firme informatique Microsoft a réalisé un sondage sur la courtoisie numérique auprès de 500 personnes (des jeunes de 13 à 17 ans et des adultes) dans 14 pays. Et d'après cette enquête qui place la Belgique à la quatrième place de son indice de courtoisie numérique, 60% des internautes belges ont déjà été confrontés à des comportements abusifs en ligne qui se concrétisent par des prises de contact non sollicitées (34%), un traitement calomnieux (24%) et des sextos indésirables (22%).

Déjà dommageable, ce cyberharcèlement aurait également des répercussions hors-ligne, alerte Microsoft. En effet, près d'un tiers des internautes belges qui y sont confrontés doivent affronter leurs conséquences dans la vie réelle.

Pire, dans de nombreux cas, ce harcèlement en ligne touche davantage les jeunes générations que les adultes (61 contre 34%). Raison pour laquelle le géant du web profite du Safer Intenet Day pour dénoncer ces débordements qui engendrent pour leurs proies une perte de confiance, du stress supplémentaire et un sommeil perturbé.