Les services d'urgence des hôpitaux sous pression Les services d'urgence des hôpitaux sous pression

par
Belga
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Comme chaque hiver, les services d'urgence des hôpitaux sont sous pression dans tout le pays, indique jeudi l'Union professionnelle belge des médecins spécialistes en médecine d'urgence (Belgian College of Emergency Physicians, BeCEP). Celle-ci réagit au témoignage de la cheffe du service d'urgence de l'hôpital universitaire de Louvain, qui tirait la sonnette d'alarme dans Het Laatste Nieuws. Chaque année en hiver, les services d'urgence se trouvent confrontés à un problème: trop de patients pour trop peu de lits. Pour le Dr Jan Stroobants, président du BeCEP, "nous sommes en effet confrontés à un surcroit de travail en hiver, mais cela n'atteint jamais les proportions observées à Louvain, où des patients ont dû attendre jusqu'à 9 heures (avant d'être pris en charge)."

Selon M. Stroobants, deux phénomènes sont à l'origine des difficultés constatées. "La période de grippe d'une part, lors de laquelle de nombreuses personnes âgées subissent des complications, et, d'autre part, les patients qui laissent passer les fêtes et qui ne se présentent qu'après le Nouvel An."

Le BeCEP suggère dès lors d'instaurer un système dans lequel le nombre de lits disponibles serait réduit en été et augmenté en hiver. "A mon avis, nous travaillons actuellement dans un système un peu pervers, où le nombre de lits reste identique toute l'année. Cela crée une pénurie en hiver." Comme chaque hiver, les services d'urgence des hôpitaux sont sous pression dans tout le pays, indique jeudi l'Union professionnelle belge des médecins spécialistes en médecine d'urgence (Belgian College of Emergency Physicians, BeCEP). Celle-ci réagit au témoignage de la cheffe du service d'urgence de l'hôpital universitaire de Louvain, qui tirait la sonnette d'alarme dans Het Laatste Nieuws. Chaque année en hiver, les services d'urgence se trouvent confrontés à un problème: trop de patients pour trop peu de lits. Pour le Dr Jan Stroobants, président du BeCEP, "nous sommes en effet confrontés à un surcroit de travail en hiver, mais cela n'atteint jamais les proportions observées à Louvain, où des patients ont dû attendre jusqu'à 9 heures (avant d'être pris en charge)."

Selon M. Stroobants, deux phénomènes sont à l'origine des difficultés constatées. "La période de grippe d'une part, lors de laquelle de nombreuses personnes âgées subissent des complications, et, d'autre part, les patients qui laissent passer les fêtes et qui ne se présentent qu'après le Nouvel An."

Le BeCEP suggère dès lors d'instaurer un système dans lequel le nombre de lits disponibles serait réduit en été et augmenté en hiver. "A mon avis, nous travaillons actuellement dans un système un peu pervers, où le nombre de lits reste identique toute l'année. Cela crée une pénurie en hiver."

Source: Belga