Le ministre Reynders s'inquiète de l'avenir de la filière du sucre des Fidji

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Belga
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Au deuxième jour de sa visite aux îles Fidji, le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders a confié vouloir avant tout savoir quelles étaient les opportunités qui s'offriraient à ce pays du Pacifique une fois que l'accord de Cotonou et ses modalités seraient de l'histoire ancienne, en 2020. Didier Reynders a visité lundi la Fiji Sugar Corporation, une usine de sucre aux mains des autorités et où du sucre brut est produit. Il s'est ensuite rendu dans un institut de recherches de l'Union européenne qui étudie de quelle manière la productivité dans cette filière peut être améliorée. Actuellement, les Fidji exportent 99% de leur sucre vers le Vieux continent mais cela ne sera plus possible à partir de fin 2017, quand les quotas de production de sucre dans l'UE seront abolis.

Jusqu'ici, les règles garantissaient notamment un meilleur prix pour le sucre provenant des Fidji mais un tel avantage ne sera donc bientôt juridiquement plus possible. D'après le chef de la diplomatie belge, le pays d'Océanie dispose de trois possibilités. La qualité du sucre peut être améliorée, par exemple en évoluant vers des raffineries. Les Fidji peuvent également diversifier la production, notamment en cultivant davantage de fruits.

Enfin, l'île peut aussi prospecter d'autres marchés pour écouler son sucre, comme la Corée du Nord ou le Japon. Pour le deuxième et dernier jour de sa visite, M. Reynders se rendra mardi à Suva, la capitale des Fidji, où il rencontrera le Premier ministre, son homologue local ainsi que le ministre de la Sécurité sociale.

source: Belga