A Paris, une boutique de luxe vend des peluches en véritable fourrure animale

On parle souvent de l'utilisation de la fourrure animale dans le prêt-à-porter. Mais en France, l'entreprise « Histoires de bêtes » en utilise aussi pour confectionner des peluches pour enfants.
par
ThomasW
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En France, la petite entreprise « Histoires de bêtes » est spécialisée dans la confection de peluches de luxe, « fabriquées en France avec amour ». Sur le site Internet de l'entreprise, on peut lire qu'il s'agit de « peluches d'exception avec un supplément d'âme et de douceur ».

"Un supplément d'âme"

D'où provient ce supplément d'âme évoqué par l'entreprise ? Sans doute de la fourrure animale utilisée pour concevoir ces peluches. En effet, cette marque créée en 2014 utilise des fourrures de lapin et de vison pour concevoir des ours en peluche vendus à prix d'or.

La petite peluche de 22 cm en fourrure de vison et au nez en cuir de crocodile est vendue 850 €. Comptez jusqu'à 1.800 € pour un ours de 40 cm en fourrure de lapin, aux yeux en agneau et au nez en cuir. Ces oursons en peluche sont vendus dans des boutiques de luxe à Paris, Courchevel et Saint-Tropez.

Des grandes maisons de prêt-à-porter ont renoncé à la fourrure

Ces dernières années à la fourrure, dans le prêt-à-porter, plusieurs grandes marques ont renoncé à utiliser de la fourrure dans leurs collections. C'est notamment le cas de Hugo Boss, Armani et The Kooples. L'utilisation de fourrure animale dans la confection de peluches et nettement moins connue et répandue.

Les élevages d'animaux à fourrure internet en Wallonie et à Bruxelles

En janvier 2015, en Belgique, le parlement wallon a approuvé à l'unanimité un projet de décret interdisant la détention d'animaux à des fins exclusives ou principales de production de fourrure. La Région de Bruxelles-capitale ne compte aucun élevage d'animaux à fourrure. En Flandre par contre, une dizaine de site d'élevage d'animaux à fourrure sont encore en activité et 160.000 visons sont encore élevés pour leur fourrure. Plusieurs organisations de défense des droits des animaux, dont Animal Rights et Gaia, luttent activement pour la fermeture de ces sites.

L'interdiction des élevages d'animaux à fourrure est déjà d'application dans plusieurs pays d'Europe comme la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l'Autriche et la Croatie.