Les richesses cachées de Hua Hin

Après vous avoir emmenés dans les moindres recoins de la capitale thaïlandaise et éclairé sur les mœurs et les coutumes locales, Metro vous fait visiter des panoramas méconnus du Royaume de Siam avec Phetchabun et Hua Hin. L'une est une ville montagneuse bucolique du centre du pays prisée pour ses réserves naturelles, l'autre une cité balnéaire du Golf de Thaïlande. Toutes deux sont les vestiges et d'actuels témoins des nombreux joyeux architecturaux qui ponctuent les paysages du « pays du sourire ».
par
Gaetan
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Hua Hin

Certainement la plus connue des deux pépites... Située à 281 km au sud de Bangkok (soit à environ trois heures de routes), Hua Hin est l'une des stations balnéaires les plus prisées de la côte thaïlandaise, tant par les étrangers que par les habitants du pays qui fuient la chaleur estivale.

Abandonnée lors de la chute d'Ayutthaya dans les années 1760 puis réoccupée à partir de 1845, cette fenêtre sur le Golf de Thaïlande est sans conteste un lieu schizophrénique. Tantôt pied-à-terre de fêtards infatigables, tantôt point d'ancrage de personnes en quête de repos sur des plages de sable. Mais Hua Hin s'affirme de plus en plus comme une localité qui charme les amoureux de merveilles architecturales et culturelles de Thaïlande.

Des temples souterrains oubliés

C'est au cœur de cette cité côtière qu'a été érigé, en 1920 à l'initiative du Roi Rama VII, le palais d'été de la famille royale. Ce lieu a inspiré la dynastie dirigeante qui y a établi de nombreux monastères et temples qui portent l'emblème de la couronne. En raison d'une nature généreuse, ces bâtiments sont souvent sublimés par la présence de montagnes calcaires, de pins maritimes, de mangroves marécageuses et surtout par des grottes de stalactites et de stalagmites qui ont fait la réputation de la région.

À l'image de celle de Tham Phraya Nakhon qui offre un spectacle resplendissant : un puit de lumière illumine le Phra Thinang KhuhaKharuehat, un pavillon de 1890 construit dans cette grotte d'île désertique qui tutoie Hua Hin.

L'aumône quotidienne

Cette ville doit aussi sa popularité à son port de pêche traditionnel, son poisson séché, ses restaurants de fruits de mer et à sa plage de sable fin qui s'étale sur trois kilomètres. Chaque matin aux aurores, des moines bouddhistes -qui vivent d'aumônes- remontent le littoral en quête d'offrandes que touristes et locaux distribuent en abondance. Preuve de l'importance de la plus grande religion du pays (95% de la population). Afin d'accroître le nombre de visiteurs dans cette station balnéaire sous-estimée, les autorités entendent lancer un service de ferry reliant Huan Hin à la célèbre Pattaya dès janvier prochain.

AFP / STR

Gaëtan Gras