Les associations étudiantes peu enthousiastes à l'idée d'un examen d'entrée en médecine

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Belga
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Les associations étudiantes sont peu enthousiastes concernant l'avant-projet de décret d'examen d'entrée pour accéder aux études de médecine et de dentisterie, qui devait être approuvé mercredi matin par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Réticentes au principe d'un examen d'entrée, les associations s'inquiètent également de l'absence d'une deuxième session. L'examen écrit sera organisé durant la première quinzaine de septembre dans chacune des facultés de médecine de la Fédération. Cette date pose problème tant au Comité interuniversitaire des étudiants en médecine (CIUM) qu'à l'Union des Étudiants de la Communauté française (Unécof) car cela laisse entendre qu'une seule session sera organisée au lieu de deux (en juillet et en septembre) en Flandre.

"Les étudiants jugent la proposition comme profondément injuste, la session de juillet pouvant servir à certains comme indicateur pour préparer leur session d'août et se focaliser sur leurs lacunes", souligne Quentin Lamelyn, président du CIUM. "Cela place les étudiants dans une situation d'incertitude car ils ne sauront s'ils ont réussi que quelques jours à peine avant que les cours ne commencent", ajoute Opaline Meunier, présidente de l'Unécof. L'association s'inquiète surtout pour le logement des étudiants. "Aucun étudiant en médecine ne va signer un bail pour un kot avant de savoir s'il est admis", souligne Opaline Meunier.

"Et il sera impossible de trouver un logement de qualité et à un prix décent entre le 10 et le 14 septembre", ce qui place les étudiants en médecine et en dentisterie dans une situation d'inégalité, selon elle. Enfin, c'est le principe même d'un examen d'entrée qui dérange. "Pourquoi organiser un examen d'entrée alors qu'on manque de médecins et qu'on importe des médecins formés à l'étranger?", s'interroge Maxime Mori, président de la Fédération des étudiants francophones (FEF).

Source: Belga