Boom des opérations de chirurgie esthétique
L'amélioration de la santé générale de la population n'empêche donc pas d'avoir recours à la chirurgie esthétique. «Aujourd'hui, une personne de 70 ans ressemble à un quinquagénaire d'il y a 30 ans», affirme Jan Gutermuth, directeur du service de dermatologie à l'UZ Brussels et organisateur du colloque.
L'événement s'orientait principalement autour des interventions ne nécessitant pas d'incisions dans la peau. «De nombreuses rides peuvent aujourd'hui être contrées à l'aide d'injections de toxine botulinique ou en les comblant. Les opérations de lifting sont donc moins attractives. Nous voyons par ailleurs davantage de trentenaires qui commencent à utiliser ces techniques», explique le professeur Gutermuth.
Informer le patient
Cependant, «chaque intervention comporte des risques. Lors d'injections, un hématome, un gonflement ou une réaction allergique peuvent apparaître. Il est donc primordial d'informer suffisamment le patient».
Une analyse davantage psychologique peut également être nécessaire: «De nombreux patients considèrent leur apparence plus gravement qu'en réalité. Elles peuvent souffrir de troubles psychiques, de dysmorphophobie ou 'laideur imaginaire'», note encore M. Guthermuth.