Sans-papiers, mur avec le Mexique... Les priorités de Donald Trump dévoilées cette nuit

Donald Trump doit dévoiler cet nuit dans une émission télévisée ce que seront les grandes priorités de sa présidence, de l'expulsion des sans-papiers à la réforme du système d'assurance maladie.
par
Camille
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Obamacare

Selon des extraits de l'entretien réalisé vendredi pour la chaîne CBS, Donald Trump pourrait, finalement, garder certains pans de la loi sur la réforme de l'assurance santé Obamacare. Mais sa directrice de campagne, Kellyanne Conway, a suggéré sur Fox que la loi serait proprement «abrogée», comme annoncé pendant la campagne.

 

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Il est possible que Donald Trump profite de l'émission de CBS pour dévoiler le nom tant attendu de son futur «chief of staff», le puissant secrétaire général de la Maison Blanche qui orchestrera toute l'administration du nouveau président. Kellyanne Conway a promis samedi une annonce «imminente» pour ce poste, confirmant que le président du parti républicain Reince Priebus faisait partie des candidats.

Concernant le reste de l'équipe, l'ancien maire de New York Rudy Giuliani, un des plus proches conseillers de Donald Trump, a affirmé que les enfants du milliardaire «ne pourraient pas travailler» au gouvernement de leur père. Il «ne pourront pas travailler au gouvernement parce que la règle du gouvernement c'est de refuser le népotisme», estime Rudolph Giuliani, qui est cité comme possible ministre de la Justice.

Immigration

L'ancien chef de la Chambre des représentants Newt Gingrich, cité au poste de secrétaire d'État (chef de la diplomatie), a pour sa part suggéré que le mur promis par Trump à la frontière mexicaine pour limiter l'immigration ne serait probablement pas financé par le Mexique mais que «c'était un super outil de campagne». Le mur pourrait néanmoins être construit, aux frais des Etats-Unis.

Donald Trump a aussi annoncé l'expulsion de nombreux sans-papiers. ils sont actuellement près de 12 millions à vivre et travailler dans le pays. «Ce que nous allons faire, c'est prendre les gens qui sont des criminels et qui ont des casiers judiciaires, qui appartiennent à des gangs, qui sont des trafiquants de drogue (...), sans doute 2 millions, ça peut aussi être 3 millions (de personnes), nous allons les renvoyer du pays ou nous allons les mettre en prison.»