Une journée d'étude se penche sur l'exploitation des femmes dans le monde

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Belga
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Le Palais d'Egmont abritait mardi une conférence internationale consacrée à "la menace croissante de la traite des femmes, de l'exploitation sexuelle et de la protection: protéger les droits des femmes et mettre fin à la violence". Organisée conjointement par le Conseil des femmes francophones de Belgique et le Vrouwenraad, cette conférence rassemble des responsables politiques - le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, la ministre du Budget Sophie Wilmès et la secrétaire d'Etat à l'Egalité des chances Elke Sleurs - ainsi que des experts de la lutte contre le trafic des êtres humains.

La journée a été divisée en trois ateliers. Le premier se centre sur la dimension de genre de la traite des être humains, en utilisant une approche centrée sur les victimes et les droits humains. Le deuxième aborde les différentes stratégies et approches européennes pour lutter contre l'exploitation de la prostitution par des réseaux criminels. Enfin, le troisième se penche sur les stratégies des programmes qui veulent sortir les victimes de l'exploitation, avec des témoignages concrets d'acteurs du secteur.

"La prostitution reste pour nous une forme de violation des droits humains", a souligné Magda De Meyer, présidente du Vrouwenraad. "Nous voulons une société avec plus d'égalité, plus de justice et moins de violence." "Lutter contre la fraude sociale, c'est lutter la traite des êtres humains", a renchéri la présidente du Conseil des femmes francophones, Viviane Teitelbaum. Didier Reynders a pour sa part rappelé les engagements de la Belgique pour lutter contre la traite des êtres humains.

Source: Belga