Uber pratiquerait-il le "whitewashing" ?

Le pilote belge de formule 1 Stoffel Vandoorne a offert aux utilisateurs d'Uber la possibilité de faire un tour ce mercredi soir dans les rues de Bruxelles à bord d'une McLaren 570S. Une action dite "sympathique" qui cacherait avant tout son non respect des réglementation publiques selon Pierre Steenberghen, Secrétaire Général de G.T.L.
par
Belga
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Stoffel Vandoorne a fait le chauffeur pour de nombreux clients Uber mercredi après-midi dans les rues de Bruxelles. Une opération également menée en partenariat avec Join the Pact, une campagne lancée par le fabricant de whisky écossais Johnnie walker, dont l'objectif est de sensibiliser les consommateurs à boire de façon responsable.

Pourtant, malgré la contribution à cette action, Pierre Steenberghen regrette "que le message soit porté par une multinationale qui, partout dans le monde, ignore systématiquement les lois concernant le transport rémunéré de personnes et qui fuit ses responsabilités sociétales, tant en matière de réglementation relative aux taxis, de sécurité du client, de législation du travail, qu'en matière de fiscalité". Tout en rajoutant que "les exemples sont légion où l'application du ‘surge pricing' (le prix d'un trajet en Uber varie en fonction de l'offre et de la demande) a pour effet que les clients paient leur course en Uber au prix fort lors de soirées de fête (par exemple au réveillon du nouvel an, au cours duquel ils boivent volontiers un verre de plus). On ne peut que considérer cette action comme une énième tentative de ‘whitewashing' de pratiques illégales et déloyales".

Malgré un jugement rendu par le Tribunal de Bruxelles et confirmé en appel, Uber est actif dans la capitale à travers ses applications UberX et UberBlack.