Bruxelles : De la plus belle place du monde au célèbre «ketje»

Durant tout l'été, Metro vous propose de découvrir les différents quartiers de votre belle capitale. Aujourd'hui, nous partons faire un tour du côté de la Grand-Place et du quartier Saint-Jacques.
par
Stefan
Temps de lecture 3 min.

C'est avec Erik Baptist d'Atrium, l'Agence bruxelloise du commerce, que nous découvrons les différents quartiers bruxellois. Il nous fait commencer notre visite par les Galeries Royales Saint-Hubert, qui sont divisées en trois parties: la Galerie de la Reine, celle du Roi et enfin, celle des Princes. Elles accueillent aujourd'hui de nombreuses boutiques mais également le Théâtre du Vaudeville. Elles ont été construites afin de créer un axe de ‘luxe' entre deux quartiers: à savoir celui de la Grand-Place et celui de La Monnaie. C'est Jean-Pierre Cluysenaar qui les a imaginées en 1837. Il a voulu créer un passage qui permettait de découvrir des commerces sans avoir les pieds mouillés. Autrefois surnommées le «Parapluie de Bruxelles», les Galeries Royales Saint-Hubert restent encore aujourd'hui le témoin de l'essor commercial de la ville.

Nous continuons notre route par la rue des Bouchers. Ces petites ruelles typiques nous plongent dans un autre temps. Celui des maisons baroques et néobaroques. Nous déambulons à travers ces magnifiques ruelles, en passant notamment par la rue de la Fourche et celle du Marché aux herbes. Cette promenade nous donne un magnifique aperçu du vieux Bruxelles. Nous profitons de cette balade pour partir à la recherche des nombreuses impasses, avant de nous diriger vers l'église Saint-Nicolas de Bruxelles, construite vers 1125. À ce propos, notre guide Erik nous explique que saint Nicolas est le saint le plus représenté du quartier. Il est en effet le Patron des marchands.

Nous faisons ensuite un petit détour par la Grand-Place, que nous connaissons bien certes… mais quel détour! Classée au Patrimoine Mondial de l'Unesco, elle est considérée comme étant la plus belle place du monde. Elle est sans aucun doute la fierté des Belges et des Bruxellois. Pour la petite anecdote, sachez que la Grand-Place a fait office de parking jusqu'en 1979!

Quartier Saint-Jacques

Autour de la rue du Marché au Charbon et celle de la Plattesteen, est représentée la communauté gay. Dans ce quartier connu au 12e siècle pour son artisanat, on retrouve également des bouquinistes, des tatoueurs et des disquaires.

Nous flânons sur la rue du Marché au Charbon et arrivons face à l'Église Notre-Dame du Bon-Secours. Autrefois, une chapelle appartenant à l'hôpital Saint-Jacques accueillait les pèlerins qui désiraient se rendre à Saint-Jacques-de-Compostelle. Les pèlerins avaient pour coutume de rapporter comme témoignage de leur voyage des coquilles. C'est pourquoi on peut considérer aujourd'hui la coquille comme étant le symbole du quartier. La Ville en est même jalonnée de 48 en or pour guider les pèlerins vers Compostelle. Nous rentrons dans cette église, intéressante notamment pour son architecture baroque et son chœur hexagonal proche des gens. Juste en face d'elle, se trouve le café «Au soleil», qui abritait à l'époque un magasin de vêtements comme en témoigne encore aujourd'hui la façade.

Nous empruntons ensuite la rue de Bon-Secours. Erik nous explique que cette rue est un exemple de jonction entre le Moyen-Âge et le 19e siècle. On peut distinguer ici des «bosses» à la surface de la rue, c'est ce que l'on appelle les Bosses d'Anspach. 

La visite du quartier ne serait pas complète sans le passage obligé -et le selfie- devant le Manneken Pis. Il faut savoir qu'à l'époque, l'urine était très importante pour les tanneurs et les tisserands. Elle permettait de dégraisser la laine et tanner les peaux. Les habitants du quartier la déposaient chaque matin en face de chez eux pour qu'une personne de la ville puisse la récolter.

Avant de finir notre visite, nous en profitons pour aller admirer les vestiges de la première enceinte de Bruxelles, située à la rue de Villers. Erik nous fait passer par la rue du Chêne et par l'Impasse Val des Roses dans laquelle se trouve un très joli trompe-l'œil. Nous terminons notre promenade sur la place de la Vieille Halle aux Blés, bordée de splendides bâtiments mais aussi… de cafés!