Amnesty International dénonce la torture sur les trottoirs des ambassades

par
Nicolas
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Amnesty International a sillonné dimanche Bruxelles à vélo pour dénoncer la torture, en marge de la journée internationale consacrée au phénomène. Une cinquantaine de cyclistes se sont arrêtés devant les ambassades des Philippines, du Mexique, d'Ouzbékistan, du Maroc et du Nigeria, où ils ont notamment déposé des pétitions.

Ph. Amnesty International

«Plus de 150 États ont ratifié la Convention contre la torture, mais cette pratique atroce est encore d'application dans deux tiers des pays. Il n'y a donc aucune raison de se reposer sur ses lauriers. Par cette action, nous montrons aux Etats concernés que nous les tenons à l'oeil», a précisé un porte-parole d'Amnesty en Belgique.

L'organisation a joint le geste à la parole en laissant un tag «Amnesty is watching you» sur les trottoirs devant les cinq ambassades visitées dimanche. Des dizaines de milliers de signatures réclamant la libération de prisonniers torturés dans ces pays ont aussi été laissées sur place.

Ph. Amnesty International

Plus de 2 millions de signatures ont été récoltées dans le monde, dont 150.000 en Belgique.

Les efforts de l'organisation payent parfois. Au Nigeria, Moses Akatugba, torturé à l'âge de 16 ans pour obtenir de faux aveux et condamné à mort pour un vol de GSM, a été libéré l'an dernier.