Brexit - Les déclarations "arrogantes" de Juncker n'apportent rien, selon De Wever

par
Belga
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Le président de la N-VA, Bart De Wever, n'a pas apprécié les déclarations du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à propos du Brexit, pas plus que celles du chef de groupe libéral au parlement européen, Guy Verhofstadt. Selon lui, elles témoignent d'une attitude revancharde à l'égard de la Grande-Bretagne. "Je pense que l'attitude revancharde que l'on perçoit chez certains comme Guy Verhofstadt ou même Jean-Claude Juncker est fautive. Les déclarations arrogantes de M. Juncker -un fonctionnaire de Luxembourg qui vient dire qu'ils n'auraient pas dû faire ça et maintenant qu'ils devront payer- n'apportent rien", a déclaré M. De Wever sur le plateau de l'émission "De Zevende Dag". "L'Angleterre est à côté de nous et ne va pas subitement disparaître. Elle l'un de nos partenaires commerciaux les plus importants, certainement pour la Flandre. Nous avons donc tout intérêt à ce qu'ils restent dans le marché intérieur", a-t-il ajouté.

La N-VA est membre du groupe eurosceptique ECR du parlement européen, aux côtés des conservateurs britanniques et des ultraconservateurs polonais. Bart De Wever ne veut pas d'un super-Etat européen que défendent, selon lui, des gens comme Guy Verhofstadt. A ses yeux, il s'agit du chemin le plus court vers l'anéantissement de l'Union européenne. "Je ne veux absolument pas d'un super-Etat européen. Je veux l'inverse: une Europe plus petite", a répondu l'ancien Premier ministre sur le plateau de VTM. "L'Europe d'aujourd'hui, c'est une confédération de pays et ça ne fonctionne pas parce qu'on a tout le temps besoin de 28 chefs d'Etat ou de gouvernement. Si on ne fait rien, ça pourrait être le début de la fin." M. De Wever veut lui aussi tirer les leçon du choix britannique. Il invite les institutions européennes à s'interroger sur la vague anti-européenne en pointant du doigt la crise des réfugiés ou le dumping social.

Source: Belga