Le trafic ferroviaire à Charleroi et à Mons perturbé par un mouvement spontané

par
Nicolas
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Le mouvement social en cours à la SNCB depuis mercredi matin, à la suite duquel les travailleurs de plusieurs ateliers de Bruxelles et de Wallonie ont débrayé, prend de l'ampleur. Des agents de postes de signalisation ont arrêté le travail, ce qui a une répercussion sur la circulation des trains dans les régions de Charleroi et de Mons, indique l'entreprise ferroviaire. L'atelier de Malines est désormais aussi concerné.

De son côté, la CGSP-Cheminots ajoute que le mouvement dans les ateliers de la SNCB s'est étendu aux agents commerciaux de la gare de Bruxelles-Nord, c'est-à-dire les guichetiers. Ce que confirme la société ferroviaire, qui invite les clients à utiliser les automates pour acheter leurs titres de transport.

L'action de mercredi a débuté après la décision de HR-Rail, la société qui emploie juridiquement le personnel des chemins de fer, d'appliquer une mesure diminuant les jours de crédit des cheminots.

«Ça commence à s'embraser. Ça pourrait s'étendre aux autres gares. Il se dit que le personnel roulant pourrait se mettre en grève à partir de 22H00. Tout le monde est concerné par ces mesures. Le fait d'enlever des jours de congé passe très mal, surtout dans les ateliers où les travailleurs ont des métiers pénibles», prévient Philippe Dubois, secrétaire permanent du syndicat socialiste pour Bruxelles.

Des membres du personnel de l'atelier de Schaerbeek vont, à l'instar des collègues de celui de Forest, se rendre devant le siège de HR-Rail, situé rue de France, près de la gare de Bruxelles-Midi.

Crédit: Belga / E. Lalmand