La Stib va poursuivre ses recrutements

par
Nicolas
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La STIB a franchi l'an dernier le cap des 8.000 collaborateurs (8.003), après avoir embauché 835 personnes dont la moitié pour des fonctions de conducteurs. Ces embauches ont augmenté les effectifs de 5% par rapport à l'année précédente et ce mouvement à la hausse des effectifs sera prolongé en 2016.

C'est ce qu'a assuré hier le CEO de la Stib Brieuc de Meeûs, présentant le rapport d'activités de la Société des Transports Intercommunaux Bruxellois pour l'année 2015, aux côtés du président du Conseil d'administration Thomas Ryckalts.

Pour l'année en cours, 793 postes sont ouverts au recrutement (182 employés et 611 ouvriers), en partie pour compenser les départs naturels de l'entreprise.

Ces engagements ne tiennent pas compte des mesures annoncées par le gouvernement bruxellois le 28 avril pour renforcer la sécurité du réseau à la suite des attentats et qui visent notamment de nombreuses embauches supplémentaires. Les ministres bruxellois ont en effet notamment décidé d'affecter désormais chaque année 20 millions d'euros pour engager du personnel complémentaire à concurrence de 363 équivalents temps plein afin de renforcer la présence humaine dans l'ensemble du réseau bruxellois de métro. Ce chiffre n'est (pour le moment) pas intégré par la STIB dans ses projections.

Le lock-down de la fin de l'année dernière décidé dans la foulée des attentats de Paris a quant à lui eu un impact limité sur la progression interrompue du nombre de voyageurs sur le réseau observée depuis 15 ans. On en a dénombré 5,6 millions de plus par rapport à 2014, a souligné le CEO de la STIB.

La plus forte hausse a été enregistrée sur le réseau bus (2,7%) en raison de la mise en service, fin 2014 de nouveaux véhicules. La hausse a été proportionnellement moins élevée sur les réseaux trams et métro (1%), qui restent toutefois plus populaires 35,4 et 36,4% de parts de marché pour 27,7 au réseau bus.

Les dirigeants de la Stib ont déjà pu avancer des chiffres pour le début de l'année 2016. La fréquentation du réseau souterrain de transport de la capitale a engendré jusqu'à présent une diminution de recettes de quelque 2,3 millions €.

Crédit : Belga / S. Gremmelprez