Environ 500 jeunes contre les violences policières abusives à Bruxelles

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Belga
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A l'occasion de la journée internationale contre les brutalités policières, environ 500 jeunes ont participé mardi soir, entre 18H00 et 20H30, entre la gare de Bruxelles-Nord et la station de Métro Beekkant à Molenbeek-Saint-Jean, à la cinquième manifestation organisée par les Jeunes Organisés et Combatifs (JOC), avec le soutien d'une vingtaine d'organisations signataires, dans le cadre de la campagne "Stop-Répression". Les manifestants se sont arrêtés devant le centre d'accueil pour demandeurs d'asile Petit-château et en différents lieux de Molenbeek-Saint-Jean pour faire entendre des témoignages de familles. "Les victimes de violences policières demandent la vérité et la justice", a déclaré Thomas Englert, porte-parole des JOC Bruxelles. "Pour la justice, il y a un long combat devant nous. Pour la vérité, la manifestation a servi de porte-voix pour donner la parole à ces victimes souvent criminalisées. Ce sont les policiers qu'on appelle quand on a un problème, pour avoir une protection. Quand on est face à un abus de pouvoir et à une violence, c'est extrêmement choquant. Ça l'est d'autant plus quand on se retrouve accusé de rébellion, donc désigné comme la personne violente".

La JOC estime que le climat actuel génère des violences à caractère raciste et islamophobe de plus en plus fréquentes. "Les quartiers populaires sont désignés comme de zones "sensibles", "dangereuses" par les institutions et la police qui nous considèrent comme des citoyens de seconde zone à tenir à l'écart", estime Sihame Hamid, membre des JOC Bruxelles.

La JOC revendique l'application systématique de la loi sur l'identification des policiers afin de pouvoir faire valoir ses droits contre un agent abusif, un orgne de contrôle réellement indépendant, l'interdiction des tasers et flashball qui peuvent tuer ou grièvement blesser et l'instauration du récépissé attestant d'un contrôle.

Source: Belga