Dopage dans le cyclisme : L'Université d'Anvers met au point une caméra thermique comme alternative aux rayons X

par
Maite
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Des chercheurs de l'Université d'Anvers ont mis au point une caméra thermique pour lutter contre le dopage mécanique dans le cyclisme, ce qui serait une alternative au système de détection par rayons X.

Le premier cas de dopage mécanique a été détecté fin janvier aux championnats du monde de cyclo-cross fin janvier à Zolder, où on a trouvé un moteur dans le vélo de la Belge Femke Van den Driessche. Depuis, les contrôles de vélos se sont multipliés, à l'aide d'appareils générateurs de rayons X. Mais la semaine dernière, l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) a appelé à la vigilance du secteur cycliste professionnel quant aux contrôles qui pourraient être effectués à proximité d'un public non averti exposé à un risque d'irradiation.

Des chercheurs du groupe Op3Mech, rattachée à la Faculté d'Ingénierie appliquée de l'Université d'Anvers, ont mis au point une caméra thermique permettant de détecter les moteurs dans les vélos. «De cette manière, nous pouvons prendre les tricheurs, même pendant la course», déclare l'ingénieur Jeroen Peeters, père de ce projet. «Même si le moteur est arrêté après son utilisation, il peut encore être détecté grâce à la chaleur dégagée. Et il n'y a pas besoin de toucher le vélo pour déterminer si le jeu a été joué honnêtement ou non».

Une suspension à vie pour Femke Van den Driessche? 

L'Union cycliste internationale (UCI) veut infliger une suspension à vie à la spécialiste de cyclo-cross belge Femke Van den Driessche. Un vélo de cette dernière a été contrôlé avec un moteur électrique caché à l'issue de l'épreuve Espoirs (U23) des championnats du monde de cyclo-cross, le 30 janvier à Zolder.

Van den Driessche doit se présenter le 15 mars devant la Commission disciplinaire de l'UCI à Aigle en Suisse. Elle risque aussi une amende de 50.000 €.