Un robot capable d'aider lors de catastrophes naturelles imaginé à l'UCL

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Belga
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Un doctorant de l'UCL mène actuellement des recherches dont le but est de permettre aux robots de s'adapter naturellement à notre environnement, pour effectuer des tâches dangereuses pour l'homme, annonce l'université dans un communiqué mardi. Ce projet est issu d'un partenariat entre l'UCL et l'Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL), en Suisse.

Robot bipède

La thèse de Nicolas Van der Noot, doctorant à l'UCL et à l'EPFL, vise à "tirer parti des millions d'années d'évolution qui ont permis aux humains d'acquérir la marche bipède", car peu de robots sont capables d'effectuer des déplacements dans notre environnement, comme monter un escalier, escalader une échelle ou encore se mouvoir sur un sol légèrement rocailleux.

Le projet consiste à "implémenter des modèles musculaires et neuronaux qui tentent de reproduire les mécanismes de la marche humaine". Un outil de simulation est utilisé dans un premier temps, les développements étant ensuite portés sur un robot humanoïde de la taille d'un enfant de cinq ans.

Une formidable opportunité

L'idée est né il y a deux ans de plusieurs réflexions et observations. Lors de la catastrophe de Fukushima par exemple, si "quelqu'un" avait pu se rendre à l'intérieur du site pour y fermer quelques vannes, cela aurait pu empêcher l'explosion du réacteur. Avec le taux de radioactivité présent à cet endroit, ce "quelqu'un" ne pourrait cependant pas être un humain, mais un robot aurait pu contribuer à limiter les conséquences écologiques de cette catastrophe, explique le communiqué.

Cette thèse offre également "une formidable opportunité pour tester en simulation et sur de vrais robots des algorithmes de marche", et de mieux identifier "les principes gouvernant la marche bipède, dont nous sommes encore loin d'avoir percé tous les mystères".

Ph. UCL