Découvrez notre critique de "Star Wars 7 : Le Réveil de la Force" en avant-première

par
ThomasW
Temps de lecture 2 min.

Il y a bien longtemps, sur une planète lointaine, très lointaine… vivait un chevalier du nom de Luke Skywalker. Suite à sa victoire contre les armées de l'Empire grâce au pouvoir de la Force, et après avoir vu mourir son père Darth Vador à la fin de l'Episode VI (1983), le dernier chevalier de l'Ordre des Jedi est au centre de cette nouvelle pierre à l'édifice de la saga signée Georges Lucas. Seulement il brille… par son absence. En effet, alors que la République, menée par la Générale Leia, est sous la menace d'une nouvelle force du mal nommée le Premier Ordre, son frère Luke a disparu sans laisser de traces... Le seul espoir pour le retrouver est un plan caché à l'intérieur d'un droïde, qui ne s'appelle pas R2D2 mais BB8.

Pour retrouver BB8 avant que Snoke, le chef suprême du Premier Ordre, et son bras droit, le mystérieux Kylo Ren, ne mettent le grappin dessus, Leia va être aidée d'anciens amis, comme Han Solo, Chewbacca, C3PO… Mais aussi de quelques nouveaux visages. Il y a notamment Finn (Joyn Boyega), le ‘stormtrooper' déserteur, la vieille sage Maz Kanata, sorte de Yoda au féminin, ou encore Poe Dameron (Oscar Isaac), le meilleur pilote de la Résistance, la force armée de la République. Mais surtout, il y a Rey, une jeune pilleuse d'épaves vivant sur la planète Jakku, promise à un destin particulier…

Pour le premier volet de ce qui s'annonce comme une nouvelle trilogie galactique, le réalisateur J.J. Abrams (‘Lost') fait du neuf avec du vieux, mais sans forcer le trait : efficace sans être spectaculaire, ‘The Force Awakens' combine, sans chercher à en mettre plein la vue, les éléments qui ont fait le succès des six premiers volets : le combat de la lumière contre les ténèbres, les valeurs démocratiques de la République, des créatures étranges qui parlent des langues inconnues, et des combats sans merci au sabre laser.

Porté par une photographie soignée sans être rutilante, le scénario, coécrit par Abrams et Lawrence Kasdan (coscénariste des Episodes V et VI) confronte astucieusement l'ancienne génération avec une nouvelle mouture de jeunes padawans prometteurs, et saupoudre discrètement mais intelligemment des petites touches de modernité (un héros Noir par-ci, une héroïne dégourdie par-là : l'episode VII est définitivement plus ‘girl power' que les précédents). Sans oublier les petites touches d'humour et quelques combats particulièrement cruciaux en seconde partie (on ne ‘spoilera' rien, mais préparez-vous…) ce nouveau Star Wars est un voyage familier en nouvelle compagnie.

3/5