Pour le climat, des pommes s'habillent du logo de la COP 21 et des principaux visages de la Conférence

par
ThomasW
Temps de lecture 1 min.

Les quelque 196 chefs de délégations de la COP 21, qui se tiendra début décembre à Paris, seront invités à... croquer la Tour Eiffel. Elle est naturellement dessinée sur des pommes qui leur seront offertes pour souligner l'urgence de contenir le réchauffement climatique.

Ces pommes d'un beau rouge, cultivées près de Metz, seront offertes pour souligner que, si l'on ne parvient pas à un accord sur le climat, on ne sait pas "s'il y aura encore des pommes en France" dans les années à venir, indique-t-on au Conseil départemental de la Moselle, à l'origine du projet. Sur les fruits, cultivés dans les jardins fruitiers de Laquenexy, un site du Conseil départemental, apparaît en blanc le logo de la COP 21, la Tour Eiffel dans une sorte de goutte. En dessous est écrit "PARIS 2015". C'est "un symbole, et une mise en garde", explique le Conseil départemental, qui a aussi l'intention d'offrir aux "figures" de la Conférence des pommes marquées de leurs propres visages.

François Hollande, son ministre des Affaires Étrangères Laurent Fabius, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon ou encore Christiana Figueres, la principale responsable du climat à l'ONU, pourront ainsi se croquer eux-mêmes. La technique qui permet de marquer logos et visages sur des pommes est naturelle, ancienne, et rare: seuls trois sites au monde le font encore. Quand les pommes ont environ la taille d'une cerise, elles sont emballées dans de petits sacs, afin qu'elle restent blanches, tout en continuant à grandir. Environ 2 mois plus tard, on retire les sacs et appose des stickers sur les fruits. 

Puis on laisse le soleil faire son travail, et rendre les pommes rouges. Partout, sauf à l'endroit où est collé le sticker: apparaît alors le logo voulu. La COP 21, organisée au Bourget près de Paris du 30 novembre au 11 décembre, est la plus grande conférence diplomatique jamais réunie en France depuis la signature de la déclaration universelle des droits de l'Homme à Paris en 1948. Le but de cette conférence est de parvenir à un accord pour contenir le réchauffement à +2 degrés, pour éviter des impacts dramatiques tels que des inondations à répétition ou une baisse des rendements agricoles.