Les cinq plus beaux itinéraires: Des châteaux et des falaises

S'entraîner pour un marathon peut vite devenir monotone si l'on emprunte toujours le même itinéraire. Sortir des sentiers battus entretient non seulement la motivation mais permet également de découvrir les forêts belges sous un autre angle. Un bon moyen de faire d'une pierre deux coups ! Voici donc les plus beaux itinéraires à parcourir.

La forêt de Soignes

La forêt de Soignes est une magnifique oasis de verdure, située en plein coeur de la ville animée. Vous y trouvez divers itinéraires, pour tous les niveaux, allant de cinq à vingt kilomètres pour les plus courageux. Attention : la forêt de Soignes n'est pas faite pour les mauviettes. Personnellement, j'ai déjà maintes fois maudit ses nombreuses collines. Mais la beauté du paysage parsemé d'étangs idylliques, d'une vieille abbaye et d'une faune et flore exceptionnelles offre une belle récompense !

Sightjogging à Bruxelles

Envie de relever un défi unique ? Dans ce cas, ce sightjogging est fait pour vous ! Avec l'aide d'un guide, découvrez en courant tous les centres d'intérêt de la capitale. En chemin, le guide vous relate des anecdotes et vous délivre des informations générales qui vous font oublier vos muscles endoloris. Vous pouvez choisir parmi plusieurs itinéraires : un circuit qui vous mène à travers le centre historique, un parcours qui traverse le quartier européen ou un trajet qui longe tous les lieux liés à notre dynastie. Inutile d'être au top de sa forme pour relever ce défi. Chaque circuit s'étend en effet sur 8 à 9 kilomètres et est parcouru à un rythme tranquille. Et si vous n'aimez pas courir, visitez la capitale à vélo !

Le domaine Trivoli à Malines

De romantiques petits sentiers sinueux, des arbres imposants et un château impressionnant : tels sont les trois découvertes majeures que vous pourrez faire en allant courir dans le domaine Tivoli, une propriété du 19^e siècle s'étendant autour d'un château. Ici, vous pouvez choisir entre des itinéraires de 800, 1.000 et 1.300 mètres, mais rien ne vous empêche de combiner les trois. Bon à savoir : le nom de ce domaine est un hommage à la ville italienne de Tivoli, qui avait fortement impressionné le propriétaire de l'époque.

Les dunes du Limbourg

Les amateurs de grandes et hautes dunes ne doivent pas se rendre à la côte mais dans les dunes continentales. Ce domaine de 3.000 hectares s'étend sur quatre communes et propose trois magnifiques itinéraires à travers un paysage varié de bois et de dunes. En chemin, vous pouvez admirer de belles dunes de sable, des marais, des prairies et des bois, et les coureurs attentifs pourront peut-être même y découvrir la faune sauvage qui peuple le domaine.

La réserve naturelle de Champalle et Poilvache

Cet itinéraire est réservé aux aventuriers qui ne reculent pas devant une pente escarpée et un parcours irrégulier. Le trajet, qui s'étend sur 13 kilomètres, traverse la magnifique réserve naturelle de Champalle et Poilvache et longe les rives de la Meuse, où se dressent de merveilleuses falaises calcaires. Au sommet de celles-ci sont perchées les impressionnantes ruines de la forteresse de Poilvache, accessibles par le biais de sentiers forestiers escarpés.

Journal de course

Camille : "Repos forcé"

Une nouvelle semaine commence, et elle ne devrait guère marquer mon début de «<UN>carrière de marathonien<UN>». Tout allait pourtant pour le mieux jusqu'ici. Malgré une motivation qui tenait souvent plus des montagnes russes que de la régularité qu'affectionnent les coureurs de fond, les kilomètres d'entraînement défilaient, chaque jour un peu plus facilement.

Mais toutes les belles choses ont une fin. La semaine s'est conclue avec une blessure à la cuisse, par manque de chance, ou peut-être en conséquence de la fatigue cumulée. Pas de quoi renoncer au marathon de New York, mais suffisamment pour ne pas courir cette semaine, voir même renoncer au semi-marathon de Bruxelles, dimanche. Qu'importe, je profiterai de ce repos forcé pour renouer avec une vie sociale plus intense. Et tant pis pour le sport.

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Mare : "Course et malbouffe"

Nous sommes dimanche soir. Comme d'habitude, j'ai retardé l'échéance aussi longtemps que possible. Mais l'heure de l'entraînement le plus difficile de la semaine a sonné. Avant de partir, je jette un coup d'œil au compte Twitter de Camille. Mauvaise idée : je vois qu'il a couru beaucoup et vite cette semaine. Je stresse. En l'absence de glucide, je glisse vite un rouleau de bonbons à la menthe dans ma poche.

Après 14<UN>km, je sens que mes muscles sont aussi flasques que du pudding. Mais, alors que je suis surprise par une sinistre figure dans les buissons, l'adrénaline monte. Une fois arrivée à la maison, la fatigue ressemble à une lourde couverture posée sur mes épaules. Je me sens soudainement malade et me couche dans mon lit pleine de frissons. C'est apparemment le prix à payer pour toute la malbouffe que j'ai ingurgitée ce week-end. Une sage leçon.

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