Dans cette petite ville espagnole, les chiens et les chats ont des droits similaires aux citoyens

par
ThomasW
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En Espagne, la petite ville de Trigueros del Valle est devenue la première à reconnaitre les chiens et les chats comme des « résidents non-humains ». Votée le 20 juillet dernier, une nouvelle loi attribue des droits aux animaux de compagnie, de la même manière pour que pour les êtres humains.

Pedro J Pérez Espinosa, le maire socialiste de cette petite bourgade de 300 habitants située dans la province de Valladolid, a baptisé ce traité « Renedo Declaration ». Cette déclaration des droits des animaux a été votée à l'unanimité par le conseil de la ville. Elle comprend 13 articles comme « tous les résidents naissent égaux et ont le même droit à l'existence » et « un résident, humain ou non, a droit au respect ». D'autres articles traitent de l'exploitation et l'abandon : « aucun résident non-humain ne devra être exploité pour le plaisir ou les loisirs des hommes » et « l'abandon d'un résident non-humain est un acte brutal et dégradant ».

Après le vote de cette mesure en séance plénière, la maire a déclaré : « Les chiens et les chats vivent parmi nous depuis des milliers d'années. Et le maire doit représenter non seulement les résidents humains, mais il doit aussi être là pour les autres ». Cette loi a été accueillie très favorablement par les associations de protection et les défenseurs des animaux. Certains internautes sont restés plus perplexes. Notamment après que certains médias aient conclu un peu rapidement que les chiens et les chats auraient les mêmes droits que les citoyens.  "Pourrais-je les poursuivre s'ils font caca sur ma pelouse ?", s'est demandé un internaute. "Ont-ils accès aux soins de santé ?", "Peuvent-ils aussi voter ?", ont ajouté d'autres.

En Belgique, depuis le 1er janvier 2015, la maltraitance animale est plus lourdement punie. Le même mois, le Parlement français a reconnu aux animaux la qualité symbolique « d'êtres vivants doués de sensibilité ». En reconnaissant les chiens et les chats comme des « résidents non-humains », la petite ville espagnole de Trigueros del Valle va encore plus loin.