A Tournai, traiter les ouvriers communaux de fainéants peut coûter jusqu'à 350 euros

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ThomasW
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Les injures sur les réseaux sociaux seront sanctionnées à Tournai, rapportent vendredi les journaux L'Avenir. "C'est une première dans notre arrondissement judiciaire, une mesure qui va rapidement être étendue aux autres communes de la zone de police du Tournaisis", précise Christian Henry, procureur du Roi de Mons-Tournai. Dans le cadre d'un protocole d'accord établi entre le procureur du Roi de l'arrondissement judiciaire de Mons-Tournai et la Ville de Tournai, cette dernière pourra poursuivre tout internaute qui, sur la toile, aura tenu des propos injurieux à l'encontre de la Ville, à savoir les mandataires publics mais aussi le personnel communal.

"Ce protocole est un engagement réciproque pour faciliter le travail des policiers et des agents sanctionnateurs. A ce jour, la mesure prise par la Ville de Tournai à l'encontre des internautes est une première au sein des 40 communes du parquet de Mons-Tournai. Après Tournai, ce sont les autres communes de la zone de police du Tournaisis (Antoing, Rumes et Brunehaut) qui devraient adhérer à ce protocole d'accord", précisait Christian Henry.

"Il y a toute une série d'incivilités. Pour les tags, le parquet poursuivra directement. Pour les injures sur les réseaux sociaux, ce sera notre agent sanctionnateur qui interviendra. Ces amendes, de 50 à 350 euros, sont prévues dans le règlement général de police, voté en novembre dernier par le conseil communal. A titre personnel, cela m'importe peu. Cependant, je serai intransigeant pour toute injure touchant les agents communaux. Terminé de dire que les ouvriers communaux sont des fainéants", a expliqué Paul-Olivier Delannois, bourgmestre ff de Tournai.