Swatting: Il envoie la police chez son adversaire de Call of Duty

par
Laura
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Les mauvais perdants peuvent parfois être très rancuniers. C'est le cas de cet Américain qui n'a pas apprécié de perdre au jeu en ligne Call of Duty et est allé jusqu'à envoyer les forces spéciales du SWAT chez celui qui l'avait battu. Mardi, Rafael a donc vu débarquer une soixantaine d'hommes armés chez lui à Long Beach dans l'Etat de New-York. Une mobilisation qui a fait suite à un appel téléphonique provenant soi-disant d'un garçon de 17 ans, Rafael Castillo, expliquant avoir tué sa mère et menaçant de faire subir le même sort à d'autres personnes.

Mais le coup de fil était en fait l'oeuvre d'un autre garçon, celui qui avait perdu contre Rafael au jeu. Il avait ainsi retrouvé l'adresse du vainqueur en géolocalisant son adresse IP avant d'inventer une histoire de tuerie pour faire venir les membres du SWAT chez son adversaire. Ce n'est qu'une fois sur place que les forces spéciales se sont rendu compte de la supercherie. Les policiers sont aujourd'hui à la recherche de l'auteur de la blague qui est à l'origine de la mobilisation du SWAT et d'un hélicoptère dont le coût s'élèverait à près de 100  000 dollars (soit 72 200 euros).

Cette histoire n'est pourtant pas la première du genre puisqu'elle fait partie d'un phénomène qui s'appelle le "swatting". Apparu en 2013, celui-ci consiste justement à faire venir la police ou les forces spéciales au domicile d'une personne innocente, généralement des célébrités (comme Paris Hilton, Kim Kardashian, Clint Eastwood, Rihanna, Justin Timberlake ou Selena Gomez qui ont déjà été victimes de cette plaisanterie) ou des joueurs en ligne dans le cadre du "meurtre" de leur personnage par un autre joueur. Le site The Verge estime le nombre de cas de "swatting" à 400 par an.